Nous quittons Muxia à 6h45 ce matin
sous la pluie.
Tous les marcheurs
attendent l’autobus sous l’abri d’un café-bar.
Nous ne pouvons pas nous plaindre car c’est la seule véritable pluie que
nous ayons eue de tout le voyage.
En
1h30 nous arrivons à Santiago.
En
attendant le prochain bus pour Porto qui part à 10h00, nous allons prendre un
café et des pains au chocolat à la cafétéria.
Il y a foule car plusieurs autobus viennent d’arriver.
Je n’ai jamais vu un gars faire des cafés au
lait aussi rapidement;
il était sur le
pilote automatique.
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Sous la pluie à Muxia, en attendant l'autobus |
Dans l’autobus, nous avons comme
voisins de banc un couple de français qui cherche désespérément sur leur
téléphone un hôtel où dormir pour les trois prochaines nuits à Porto. Ils
vérifient à notre hôtel et c’est complet.
Serge cherche aussi sur différentes plateformes et il ne trouve rien à
prix abordable. Ils trouvent finalement
une chambre pour ce soir, mais rien pour les autres nuits.
Au bout de 4 heures de route, nous
arrivons à Porto sous le vent et la pluie. Dire que ça nous a pris 13 jours de
marche pour parcourir toute cette distance. Notre hôtel, Boavista Class Inn,
est à 5 minutes à pied de l’arrêt d’autobus, suffisamment de temps pour être
trempés. Cela nous rappelle notre marche
sous la pluie dans Bruxelles avec Catherine et Hugues en août dernier. Le
gérant de l’hôtel nous apprend que des équipes de football sont en ville en fin
de semaine pour des compétions et qu’il y a un festival de musique. Voilà l’explication de l’achalandage.
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Notre hôtel, à droite de l'auvent |
Nous allons dîner au petit restaurant
portugais à la porte d’à côté. La nourriture est délicieuse et, je dois
admettre, encore meilleure que ce que nous avons mangé bien des fois et pour un
prix moindre. Le seul bémol est qu’il ne prenne pas la carte de crédit et mes
euros diminuent à vue d’œil.
Nous traversons la rue emportés par le vent et
je m’accroche à Serge. Nous allons visiter la Casa da Musica juste en
face. C’est une salle de concert à
l’architecture étrange très moderne. A l’avis de Serge, cela ressemble à un
bunker. J’avoue que je préfère les
édifices de musique plus anciens comme celui que nous avons visité à
Barcelone. Dans le grand amphithéâtre,
il y a des musiciens en répétition, donc nous les voyons derrière le rideau de
verre ondulé. Il y a quand même des
éléments de décoration très stylisés et jolis à voir. Une des salles est
complètement recouverte d’azulejos, dont certaines reproduisent des scènes que
l’on voit à la gare Sao Bento de Porto.
Le guide est généreux dans ses explications mais il faut bien prêter
l’oreille car il parle anglais avec un fort accent portugais.
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Un peu de verdure dans ce décor dénudé |
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Répétition d'orchestre derrière un rideau de verre ondulé |
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Une salle décorée d'azulejos |
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Comme à l'école |
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L'arbre aux cactus |
Demain, c’est le retour à la
maison. Nous prendrons le métro pour
retourner à l’aéroport, puis notre vol vers Montréal et Toronto. Nous partons la tête remplie de merveilleux
souvenirs et la fierté d’avoir parcouru le Chemin Portugais, celui de
Finisterre et celui de Muxia.