mercredi 5 juin 2019

4 juin – Muxia (15 km/5h)

La maison ancestrale de Madame Lucia et de son mari Serafin à Lires est un vrai trésor de souvenirs. On imagine facilement les parents de Lucia y voir grandir leurs enfants. Lucia nous sert le déjeuner avec le sourire et dans la vaisselle raffinée de son enfance.

A la Casa Lourido

Bye Bye Senora Lucia
Nous quittons Lires vers 9h00. Les sentiers sont encore mouillés par la pluie tombée durant la nuit, mais le soleil brille. Même les vaches nous accompagnent sur le chemin ce matin.  Le fermier nous trouve bien drôle de les photographier.

Il a plu cette nuit


En compagnie des vaches ce matin
Pendant une bonne partie de la journée, nous marchons en compagnie des éoliennes.  Nous sommes loin de l’autoroute des pèlerins du Camino français; nous rencontrons très peu de marcheurs. La descente vers Xurarantes se fait sur un large chemin bordé de blocs de granit pour indiquer le sentier des piétons.  C’est aussi l’occasion de s’asseoir pour se reposer car aujourd’hui, il n’y a aucun café-bar, ni table de pique-nique entre Lires et Muxia.

Au loin, les éoliennes

A gauche, le chemin

La traversée des éoliennes

Pour indiquer le sentier des marcheurs et pour s'asseoir

Nous voilà à Xurarantes
Nous approchons de Muxia par un croisement de routes fraîchement goudronnées et nous marchons pendant 3 kilomètres le long de la mer. Au loin, de gros nuages envahissent le ciel. Ça y est, nous avons droit à une douche de 5 minutes et juste le temps de sortir nos manteaux de pluie.  Puis le soleil réapparaît et nous nous rendons à l’albergue Bela Muxia où nous retrouvons la sympathique Natalie.

Changement de paysage

Heureusement, il y a la mer

Mauvais temps à l'horizon

Arrivée à Muxia tout mouillé

Notre arrivée à Muxia

Notre chambre à Bela Muxia
Après dîner, nous allons marcher le long du port et nous descendons vers la plage au sable fin. La fin de l’après-midi se passe à faire la sieste jusqu’au souper.  Serge commande encore des pimientos de Padron. C’est comme la neige, on aime ça au début mais à la fin on n’en veut plus. C’est comme ça que je me sens. Nous faisons nos adieux à Natalie qui prendra l’autobus tôt demain matin pour retourner à Santiago.  Pour nous, ce sera une autre journée à Muxia à se la couler douce.

La promenade le long du port

Natalie est la seule à mettre les pieds à l'eau

Je préfère admirer le paysage

6 commentaires:

  1. A Muxia on avait eu, comme on dit en France, un temps de Normandie!!..C'est à dire une pluie professionnelle!!.J'espère que vous n'êtes pas trop nostalgique à l'idée de ce pélerinage très riche certes, mais si vite passé!!
    Profitez du dernier jour de détente avant votre retour au Pays.
    Quant à la traversée Atlantique en pédalo..j'ai calculé:en pleine forme ,à nous deux ,vraiment motivés en quelques heures c'est fait!!!J'y réfléchis et j'te dis!!
    Grosses bises !!Martine

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    1. Je vous imagine en train de vous pratiquer sur le bord de la mer. Si ça arrive, on veut une photo.

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  2. On pourra dire que Serge a fait une véritable cure de piments de Padron ! mais quelles sont donc leurs vertus ? Catherine

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  3. Catherine, l'effet des piments sur Serge est qu'il a fait une bonne provision de vitamines C. Et il a conquis des coeurs.

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  4. Parles moi de ça du monde qui sort la belle vaisselle tous les jours!
    Moi aussi, je me suis faite cette réflexion concernant les piments de Padron. Patricia, va peut-être falloir que tu regardes pour trouver une recette!

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  5. Serge a déjà trouvé la recette sur internet. Il restera à en trouver au supermarché de Whitby.

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