1er juin - Fisterra (13,75 km/6h)

La traversée de Corcubion se fait sous un soleil radieux.  Nous apercevons les petits bateaux dans la baie qui attendent sagement les pêcheurs et les vacanciers.  Le chemin fait des caprices ce matin, il nous fait passer par un sentier très étroit entre un mur de pierre et une haute haie.  Impossible de dépasser le marcheur devant soi, on avance à la queue leu leu.  Nous retrouvons la route et traversons les villages de San Roque, Amarela et Estorde.  Comme nous avons peu de kilomètres à parcourir aujourd’hui, nous nous arrêtons au bout d’une heure et demie au magnifique restaurant Playa de Estorde pour déguster du jus d’orange fraîchement pressé. C’est un délice! 

La baie de Corcubion

A l'étroit sur le chemin

En traversant Amarela

La pause jus d'orange fraîchement pressé

A Sardiñeiro, nous retrouvons les jolies maisons que nous avions admirées en 2012.  Ici, rien de changé, sauf que le chat beige et le chien noir n’étaient pas au rendez-vous devant la maison jaune. Je traîne toujours de l’arrière. Dans un sentier en forêt, Hugues bifurque sur un sentier qui monte vers la droite. Je n’en crois pas mes yeux; c’est assez de montée pour moi aujourd’hui. Mais j’ai un doute et je m’arrête.  C’est que l’ami Hugues est un taquin.  Derrière son visage sérieux de professeur se cache un esprit diabolique. Et on repart sur le sentier devant nous. 

Au bout de 3 heures, nous voyons apparaître au loin la ville de Fisterra dans le fond de la baie.  Nous nous arrêtons pour admirer ce  paysage enchanteur, puis reprenons notre marche sur la route qui nous conduit à Escaselas. A la borne 6,6 km, Catherine y place un livre appuyé sur son sac à dos. C’est la photo qu’elle veut présenter au concours de photos « Un livre qui voyage » à la bibliothèque de sa ville. Son livre s’intitule « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une »; c’est un sujet très inspirant.  Dans un parc, Serge a encore de l’énergie pour aller faire de l’exercice sur les appareils du gymnase en plein air.

Nous arrivons au centre de la ville vers 14h30 et vite nous nous attablons à un café-bar.  Le déjeuner du matin est déjà loin.

A Sardineiro

Il ne faut se fier à Hugues

Au loin, Fisterra notre destination

Un livre qui voyage

Serge s'amuse dans le parc

Catherine et Hugues prennent ensuite la direction de la pension Mirador où ils logent ce soir, tandis que Serge et moi partons à la recherche de l’hôtel Mar da Ardora où nous logerons pour deux jours.  C’est un hôtel très moderne, en pleine nature, avec piscine et sona.  C’est un peu cher, mais c’est notre gâterie du voyage.  Notre chambre a une petite terrasse qui donne sur la mer.

Marcher sur des galets, bon pour les pieds mais douloureux

On s'amuse dans la piscine

Nous nous retrouvons dans le port à 20h00 au restaurant Anduriña qui nous a été recommandé par la dame de l’hôtel.  Nous y avons pris le meilleur repas de tout notre voyage.  Catherine et moi avons partagé un plat de poulpe à la galicienne, tandis de Serge et Hugues ont choisi des croquettes de poisson; le dessert était sublime.  Martine, c’est en pensant à toi que nous avons dégusté notre poulpe. 

Dans la baie de Fisterra, le soir

Poulpe et croquettes de poisson au menu