jeudi 6 juin 2019

6 juin - Porto

Nous quittons Muxia à 6h45 ce matin sous la pluie.  Tous les marcheurs attendent l’autobus sous l’abri d’un café-bar.  Nous ne pouvons pas nous plaindre car c’est la seule véritable pluie que nous ayons eue de tout le voyage.  En 1h30 nous arrivons à Santiago.  En attendant le prochain bus pour Porto qui part à 10h00, nous allons prendre un café et des pains au chocolat à la cafétéria.  Il y a foule car plusieurs autobus viennent d’arriver.  Je n’ai jamais vu un gars faire des cafés au lait aussi rapidement;  il était sur le pilote automatique.

Sous la pluie à Muxia, en attendant l'autobus
Dans l’autobus, nous avons comme voisins de banc un couple de français qui cherche désespérément sur leur téléphone un hôtel où dormir pour les trois prochaines nuits à Porto. Ils vérifient à notre hôtel et c’est complet.  Serge cherche aussi sur différentes plateformes et il ne trouve rien à prix abordable.  Ils trouvent finalement une chambre pour ce soir, mais rien pour les autres nuits.

Au bout de 4 heures de route, nous arrivons à Porto sous le vent et la pluie. Dire que ça nous a pris 13 jours de marche pour parcourir toute cette distance. Notre hôtel, Boavista Class Inn, est à 5 minutes à pied de l’arrêt d’autobus, suffisamment de temps pour être trempés.  Cela nous rappelle notre marche sous la pluie dans Bruxelles avec Catherine et Hugues en août dernier. Le gérant de l’hôtel nous apprend que des équipes de football sont en ville en fin de semaine pour des compétions et qu’il y a un festival de musique.  Voilà l’explication de l’achalandage.

Notre hôtel, à droite de l'auvent
Nous allons dîner au petit restaurant portugais à la porte d’à côté. La nourriture est délicieuse et, je dois admettre, encore meilleure que ce que nous avons mangé bien des fois et pour un prix moindre. Le seul bémol est qu’il ne prenne pas la carte de crédit et mes euros diminuent à vue d’œil.

 Nous traversons la rue emportés par le vent et je m’accroche à Serge. Nous allons visiter la Casa da Musica juste en face.  C’est une salle de concert à l’architecture étrange très moderne. A l’avis de Serge, cela ressemble à un bunker.  J’avoue que je préfère les édifices de musique plus anciens comme celui que nous avons visité à Barcelone.  Dans le grand amphithéâtre, il y a des musiciens en répétition, donc nous les voyons derrière le rideau de verre ondulé.  Il y a quand même des éléments de décoration très stylisés et jolis à voir. Une des salles est complètement recouverte d’azulejos, dont certaines reproduisent des scènes que l’on voit à la gare Sao Bento de Porto.  Le guide est généreux dans ses explications mais il faut bien prêter l’oreille car il parle anglais avec un fort accent portugais.

Un peu de verdure dans ce décor dénudé

Répétition d'orchestre derrière un rideau de verre ondulé

Une salle décorée d'azulejos

Comme à l'école

L'arbre aux cactus
Demain, c’est le retour à la maison.  Nous prendrons le métro pour retourner à l’aéroport, puis notre vol vers Montréal et Toronto.  Nous partons la tête remplie de merveilleux souvenirs et la fierté d’avoir parcouru le Chemin Portugais, celui de Finisterre et celui de Muxia.

7 commentaires:

  1. Félicitations les pèlerins. ..

    Prochain pèlerinage. ...la route compostolontarienne....de Oshawa à Hamilton....yeah!

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  2. Qui est ce lecteur anonyme. Joël ou Mona?

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  3. Ouin, le contemporain et les vieux pays, on dirait que ça ne va pas ensemble!

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    1. Du contemporain, on en a en masse chez nous. En Europe, on veut un retour dans le temps.

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  4. Félicitations pour un autre voyage de marche accompli! Ce sont des merveilleux souvenirs!

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  5. Thierry, je souhaite de tout coeur que toi et ta famille puissent vivre cette expérience un jour. Essaie de convaincre Maya de suivre des cours d'espagnol au secondaire, c'est tellement agréable de pouvoir parler aux gens dans leur langue
    quand on voyage et ils apprécient beaucoup.

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