Nous sommes dans les derniers à
quitter Casa Loncho ce matin à 8h30. Nous le regretterons peut-être car on annonce
30 degrés en après-midi.
La sortie de
Olveiroa se fait entourés de nombreux horreos (greniers sur pilotis), tous pas
aussi bien entretenus que celui de Casa Loncho. Une borne nous indique qu’il
nous reste 35 kilomètres à parcourir pour arriver à Cap Finisterre, mais
aujourd’hui nous n’en parcourrons que 20. Rapidement le sentier entre dans un
boisé et, sur un plateau plus loin apparaissent des éoliennes.
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L'horreo de Casa Loncho |
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Plus que 35 km pour Cap Finisterre |
Au bout d’une heure, nous arrivons au
bar O Logoso mais il encore trop tôt pour nous arrêter. Nous continuons donc à
marcher jusqu’à Hospital. Un bâtiment tout jaune est bien invitant mais il est
fermé. Quelques 200 mètres plus loin,
nous nous arrêtons au bar O Casteliño
pour prendre des breuvages et remplir nos bouteilles. Une affiche nous avertit qu’il n’y aura aucun
lieu d’approvisionnement pendant les 15 prochains kilomètres. Ce sera donc un autre pique-nique ce
midi.
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Nous allons monter jusqu'aux éoliennes |
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Beaucoup de marcheurs au café-bar ce matin |
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C'est là que nous sommes, à Hospital |
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De l'ombre et des breuvages, le bonheur des marcheurs |
Il est maintenant 10h30 et il fait de
plus en plus chaud. Nous arrivons au
lieu où deux bornes du Chemin de Finisterre se côtoient. Celle de droite
indique Muxia et celle de gauche Finisterre. Nous partons donc vers la gauche
car nous nous rendrons à Muxia dans 4 jours seulement. Pendant 4 heures, nous
marchons dans la lande sur un sentier de terre rocailleux en plein soleil. Je
sens déjà les coups de soleil sur mes bras et mon cou malgré la crème solaire.
Vers midi, nous dénichons une table de pique-nique à l’ombre de grands arbres;
c’est notre jour de chance. Nous
continuons notre route par monts et par vaux. Comme je marche toujours quelques
mètres derrière mes trois compagnons et et que j’ai besoin de motivation pour
avancer plus rapidement, je mets mes écouteurs et j’écoute les chansons d’Yves
Duteil et de Zaz; ça fonctionne, voilà que je me sens des ailes pousser. Vers
14h30, nous voyons apparaître au loin la mer, ce qui nous redonne de l’énergie.
Mais nous sommes encore haut en altitude et il faut redescendre au niveau de la
mer pendant une demi-heure. Le paysage
est tellement beau que nous en oublions notre fatigue.
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Par où on va? |
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15 km comme ça |
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Il n'y avait qu'une seule table de pique-nique et elle est à nous |
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On descend et on monte |
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Au loin, c'est Cee |
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Des marcheurs heureux, c'est la fin de la descente |
Nous contournons la baie de Cee pour
nous rendre à la Pension Beiramar où nous logeons ce soir. Toute cette eau a donné
envie à Serge, Catherine et Hugues d’aller se baigner. Il paraît que l’eau
était fraîche mais supportable. Pour ma
part, j’ai choisi la douche et une sieste.
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A la pension Breiramar |
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A l'eau, les marcheurs |
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Cee, le soir |
Demain nous nous rendrons à la ville Fisterra
et le temps va rafraîchir un peu. Ce
sera une étape plus facile.
Moi aussi je me serais baignée dans de la vraie eau... ;-)
RépondreSupprimerJe viens de me mettre à jour! Avec mes 2 bursites chroniques à un pied, pour moi, ce sont vraiment des exploits que vous réalisez! Les paysages, les photos, tout est magnifique! Contente que tes pieds se rétablissement Patricia!
RépondreSupprimerSylvie, je réalise qu'avec l'âge, je deviens de plus en plus lente et je me fatigue plus vite. Ce qui m'encourage, c'est que je n'ai plus de douleurs. Le corps s'endurcit.
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