Nous quittons Ideas
Peregrinas à 8h45 mercredi matin après un déjeuner rapide.
Le temps est encore frisquet mais le soleil
annonce une belle journée ensoleillée. Après avoir traversé le centre-ville,
nous marchons le long de plusieurs routes secondaires asphaltées. Nous avons
bien hâte de retrouver les sentiers de terre battue en campagne.
Je sens le début d’ampoules sous les orteils,
donc je choisis de marcher avec mes bâtons même si le terrain est plat.
Je porte aussi un cache-soleil attaché à ma
casquette, car mon imprudence d’hier m’a causé des coups de soleil dans le cou.
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Dans les rues de Tui |
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Cache soleil et bâtons ce matin |
Je marche pendant un
certain temps avec André, un étudiant d’Erin de Los Angeles. Il est en vacances
et voyagera en Europe jusqu’à la fin du mois d’août. Il étudie en sciences
environnementales et il ramasse tous les déchets sur son chemin. Bravo André! Au bout de 7 km, nous faisons un arrêt au Café Casa Cultura
pour nous reposer et acheter des breuvages.
Tous les marcheurs arrêtent là car c’est le dernier endroit pour
s’alimenter et boire avant la banlieue de O’Porriño.
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Au Café Casa Cultura |
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Serge et son téléphone |
Nous sommes maintenant en pleine
campagne. Nous traversons le pont médiéval Orbenlle sous lequel coule une jolie
rivière qui miroite sous le soleil. Nous continuons sur le sentier pendant
quelques kilomètres jusqu’à la murale du Portico de Gloria. C’est là qu’il faut
décider si on prend le chemin le plus court qui passe par la banlieue
industrielle de O’Porriño ou le chemin plus scénique et plus long dans la
campagne. C’est cette option qui l’emporte et nous partons d’un bon pas.
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Sur le pont médiéval Orbenlle |
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La murale el Portico de Gloria |
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Le vieux pèlerin |
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Faites votre choix, nous on va à gauche par la campagne |
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Les pieds au sec sur le trottoir de pierres |
Petits villages de campagne veut aussi
dire rares endroits pour s’alimenter.
J’ai voulu pratiquer mon espagnol et j’ai dit à une dame espagnole « tengo
hambre ». Elle m’a tout de suite
offert une barre tendre que j’ai acceptée avec plaisir. Il est 13h30 quand nous
trouvons enfin le Bar Taberna à 200 mètres du sentier. C’est plutôt les
habitués de la région qui vont là et l’anglais n’est pas une langue connue.
Nous arrivons quand même à boire et à manger et c’était excellent. Pour
soulager mes ampoules, Serge me prête deux de ses paires de bas très coussinées.
Finalement, il avait bien raison d’en apporter tant.
Nous arrivons enfin à O’Porriño qui
est une assez grande ville. Fait à noter, les automobilistes sont très
respectueux des piétons, en autant que ceux-ci traversent aux passages de piétons.
Autos, autobus et camions nous cèdent le passage en nous voyant.
Notre hébergement pour ce soir est
situé à 5 kilomètres dans les montagnes. Jésus, le propriétaire, s’était offert
à venir nous chercher à la gare de trains. Je l’appelle donc en cours de route
et lui donne rendez-vous dans 20 minutes.
C’est donc d’un pas rapide et guidé par Google Maps que nous nous
rendons à la gare. Jésus a construit une petite maison à côté de la sienne,
pour héberger des pèlerins ou autres voyageurs.
Elle porte le joli nom de Casucho da Peregrino. Nous ne sommes que nous
deux dans cette maisonnette où il ne manque de rien, sauf l’internet pour vous
envoyer cet article. Jésus et Pili son épouse viennent même nous porter le
souper vers 19h. Demain, il viendra nous reconduire sur le chemin, en route
pour Redondela.
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La petite maison au fond, c'est la casucho |
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C'est l'heure du souper! |
Et il fait quoi, l'ami, avec les vidanges ramassées? Ça ne doit pas s'importer... ;-)
RépondreSupprimerJulie, André les jette dans la première poubelle qu'il rencontre. Il y en a quand même un grand nombre sur le Chemin.
RépondreSupprimerBravo à André! Je fais de même dans mon quartier. Les gens ne respectent pas l'environnement...
RépondreSupprimerQuels jolis paysages. ça me donne le gout d'aller marcher!
Thierry
Thierry, il faudrait venir avec Maya aussi.
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