jeudi 23 mai 2019

22 mai – O’Porriño (18,6 km/5h45)

Nous quittons Ideas Peregrinas à 8h45 mercredi matin après un déjeuner rapide.  Le temps est encore frisquet mais le soleil annonce une belle journée ensoleillée. Après avoir traversé le centre-ville, nous marchons le long de plusieurs routes secondaires asphaltées. Nous avons bien hâte de retrouver les sentiers de terre battue en campagne.  Je sens le début d’ampoules sous les orteils, donc je choisis de marcher avec mes bâtons même si le terrain est plat.  Je porte aussi un cache-soleil attaché à ma casquette, car mon imprudence d’hier m’a causé des coups de soleil dans le cou.

Dans les rues de Tui

Cache soleil et bâtons ce matin
Je marche pendant un certain temps avec André, un étudiant d’Erin de Los Angeles. Il est en vacances et voyagera en Europe jusqu’à la fin du mois d’août. Il étudie en sciences environnementales et il ramasse tous les déchets sur son chemin.  Bravo André! Au bout de 7 km, nous faisons un arrêt au Café Casa Cultura pour nous reposer et acheter des breuvages.  Tous les marcheurs arrêtent là car c’est le dernier endroit pour s’alimenter et boire avant la banlieue de O’Porriño.

Au Café Casa Cultura
Serge et son téléphone
Nous sommes maintenant en pleine campagne. Nous traversons le pont médiéval Orbenlle sous lequel coule une jolie rivière qui miroite sous le soleil. Nous continuons sur le sentier pendant quelques kilomètres jusqu’à la murale du Portico de Gloria. C’est là qu’il faut décider si on prend le chemin le plus court qui passe par la banlieue industrielle de O’Porriño ou le chemin plus scénique et plus long dans la campagne. C’est cette option qui l’emporte et nous partons d’un bon pas.

Sur le pont médiéval Orbenlle

La murale el Portico de Gloria

Le vieux pèlerin

Faites votre choix, nous on va à gauche par la campagne

Les pieds au sec sur le trottoir de pierres
Petits villages de campagne veut aussi dire rares endroits pour s’alimenter.  J’ai voulu pratiquer mon espagnol et j’ai dit à une dame espagnole « tengo hambre ».  Elle m’a tout de suite offert une barre tendre que j’ai acceptée avec plaisir. Il est 13h30 quand nous trouvons enfin le Bar Taberna à 200 mètres du sentier. C’est plutôt les habitués de la région qui vont là et l’anglais n’est pas une langue connue. Nous arrivons quand même à boire et à manger et c’était excellent. Pour soulager mes ampoules, Serge me prête deux de ses paires de bas très coussinées. Finalement, il avait bien raison d’en apporter tant.

Nous arrivons enfin à O’Porriño qui est une assez grande ville. Fait à noter, les automobilistes sont très respectueux des piétons, en autant que ceux-ci traversent aux passages de piétons. Autos, autobus et camions nous cèdent le passage en nous voyant.

Notre hébergement pour ce soir est situé à 5 kilomètres dans les montagnes. Jésus, le propriétaire, s’était offert à venir nous chercher à la gare de trains. Je l’appelle donc en cours de route et lui donne rendez-vous dans 20 minutes.  C’est donc d’un pas rapide et guidé par Google Maps que nous nous rendons à la gare. Jésus a construit une petite maison à côté de la sienne, pour héberger des pèlerins ou autres voyageurs.  Elle porte le joli nom de Casucho da Peregrino. Nous ne sommes que nous deux dans cette maisonnette où il ne manque de rien, sauf l’internet pour vous envoyer cet article. Jésus et Pili son épouse viennent même nous porter le souper vers 19h. Demain, il viendra nous reconduire sur le chemin, en route pour Redondela.

La petite maison au fond, c'est la casucho

C'est l'heure du souper!


4 commentaires:

  1. Et il fait quoi, l'ami, avec les vidanges ramassées? Ça ne doit pas s'importer... ;-)

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  2. Julie, André les jette dans la première poubelle qu'il rencontre. Il y en a quand même un grand nombre sur le Chemin.

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  3. Bravo à André! Je fais de même dans mon quartier. Les gens ne respectent pas l'environnement...
    Quels jolis paysages. ça me donne le gout d'aller marcher!
    Thierry

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