Ce matin, Jésus vient nous porter
notre déjeuner à 8h00, puis à 9h00, il nous conduit à Santa Ana à l’extérieur
de O’Porriño, ce qui nous épargne 3 kilomètres de marche en ville. Les adieux
se font en espagnol, en anglais et avec beaucoup de bisous.
Malgré le peu de kilomètres à parcourir, la
journée s’annonce assez difficile en raison d’une longue montée sur 3
kilomètres et une descente abrupte avant d’arriver à Redondela. De plus, une pluie légère est au rendez-vous. C’est à la
longue rue piétonnière de Mos que commence vraiment l’ascension.
Le pas ralentit, les bâtons sont de mise et
la conversation est à son minimum.
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Sur le Camino Portugais, il faut toujours suivre les flèches jaunes |
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Sur la rue piétonnière de Mos |
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La route monte, et je m'éloigne de Serge |
Heureusement, nous pouvons reprendre
notre souffle dans les quelques sections sans dénivelé, mais au détour d’une
courbe, la montée recommence. Les heures s’égrènent lentement. Par derrière nous, arrive André le jeune
étudiant de Los Angeles. Il a délaissé ses amis car il voulait marcher seul
aujourd’hui. Je vous confirme que des
jambes de 19 ans, ça marche plus rapidement et avec moins d’efforts que des
jambes de 72 ans. Il nous raconte qu’hier
Joel a pris l’option la plus courte pour se rendre à O’Porriño et l’a regretté,
c’était vraiment laid.
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Un moment de répit dans un village |
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Moment agréable dans la forêt |
Nous avons vraiment hâte de trouver un
endroit pour se reposer. A Santiaguiño,
nous manquons le Café Casa Veiga et nous devons poursuivre notre chemin jusqu’à
la sortie du village pour enfin voir apparaître le Café Choles. Le groupe d’allemands
est là avec leur guide ainsi que bon nombre de marcheurs.
Ensuite débute la descente abrupte sur
2 kilomètres vers Redondela avec les orteils dans le bout des bottines. Après avoir viraillé dans la ville, nous
arrivons à notre hébergement, Alvear Suites. Nous avons une petite cuisine
ainsi qu’une laveuse à linge. Maintenant
ce n’est plus seulement les orteils qui font mal mais aussi les mollets. Nous n’avons même pas le courage d’aller
manger à l’extérieur. Heureusement que j’avais dans mes bagages quelques repas
de chili déshydraté. Nous serons au lit tôt ce soir, car demain une journée de
22 kilomètres nous attend.
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Une descente difficile |
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Au loin, Redondela |
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Enfin au bas de la montagne. Nous retrouvons les allemands |
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Le pèlerin de Redondela |
j'ai de la compassion pour vos orteils et vos mollets. Car eux n'ont pas demandé de faire toute cette route, c'est la faute à la tête. ta soeur
RépondreSupprimerLouise, je dois dire que Serge ne se plaint ni de ses orteils ni de ses mollets, c'est seulement moi. J'ai épousé un superman.
SupprimerSuper drole Louise !! Mona
SupprimerJ'imagine que pendant cette longue marche il doit s'en dire des choses dans vos têtes. On lâche pas! Qui des deux a initié ce projet?
RépondreSupprimerOui Réjean les longues marches portent à beaucoup d'introspection. Dans notre couple, c'est moi qui a la fibre voyageuse et organisatrice. Par contre, Serge est toujours partant pour venir avec moi.
RépondreSupprimerPatricia,tu envies l'allure juvénile de Serge...mais peu importe..Tu suis à ton rythme et tu réussis...Et puis tu as plus de temps pour "desfrutar"ce qui est autour de toi!!!
RépondreSupprimerTu m'as amusée avec le terme de "virailler"moi j'aurais dit "tournicoter"!!Plein de bisous à vous 2. Martine
Martine, nous avons appris chacune un nouveau mot. J'aime bien "tournicoter"
RépondreSupprimerVous êtes pas mal courageux de marcher tant que ça! On est fiers de vous!
RépondreSupprimerTB
Je suis entierement d'accord avec Thierry. C'est certain que j'aurais appele le taxi. Mona
SupprimerMona, les taxis sont devenus nos amis. Tu verras en lisant les prochains articles.
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