jeudi 23 mai 2019

23 mai - Redondela (13 km/4h30)

Ce matin, Jésus vient nous porter notre déjeuner à 8h00, puis à 9h00, il nous conduit à Santa Ana à l’extérieur de O’Porriño, ce qui nous épargne 3 kilomètres de marche en ville. Les adieux se font en espagnol, en anglais et avec beaucoup de bisous.  Malgré le peu de kilomètres à parcourir, la journée s’annonce assez difficile en raison d’une longue montée sur 3 kilomètres et une descente abrupte avant d’arriver à Redondela. De plus, une pluie légère est au rendez-vous. C’est à la longue rue piétonnière de Mos que commence vraiment l’ascension.  Le pas ralentit, les bâtons sont de mise et la conversation est à son minimum.

Sur le Camino Portugais, il faut toujours suivre les flèches jaunes

Sur la rue piétonnière de Mos

La route monte, et je m'éloigne de Serge
Heureusement, nous pouvons reprendre notre souffle dans les quelques sections sans dénivelé, mais au détour d’une courbe, la montée recommence. Les heures s’égrènent lentement.  Par derrière nous, arrive André le jeune étudiant de Los Angeles. Il a délaissé ses amis car il voulait marcher seul aujourd’hui.  Je vous confirme que des jambes de 19 ans, ça marche plus rapidement et avec moins d’efforts que des jambes de 72 ans.  Il nous raconte qu’hier Joel a pris l’option la plus courte pour se rendre à O’Porriño et l’a regretté, c’était vraiment laid.

Un moment de répit dans un village

Moment agréable dans la forêt
Nous avons vraiment hâte de trouver un endroit pour se reposer.  A Santiaguiño, nous manquons le Café Casa Veiga et nous devons poursuivre notre chemin jusqu’à la sortie du village pour enfin voir apparaître le Café Choles. Le groupe d’allemands est là avec leur guide ainsi que bon nombre de marcheurs.

Ensuite débute la descente abrupte sur 2 kilomètres vers Redondela avec les orteils dans le bout des bottines.  Après avoir viraillé dans la ville, nous arrivons à notre hébergement, Alvear Suites. Nous avons une petite cuisine ainsi qu’une laveuse à linge.  Maintenant ce n’est plus seulement les orteils qui font mal mais aussi les mollets.  Nous n’avons même pas le courage d’aller manger à l’extérieur. Heureusement que j’avais dans mes bagages quelques repas de chili déshydraté. Nous serons au lit tôt ce soir, car demain une journée de 22 kilomètres nous attend.

Une descente difficile

Au loin, Redondela

Enfin au bas de la montagne. Nous retrouvons les allemands

Le pèlerin de Redondela

10 commentaires:

  1. j'ai de la compassion pour vos orteils et vos mollets. Car eux n'ont pas demandé de faire toute cette route, c'est la faute à la tête. ta soeur

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    1. Louise, je dois dire que Serge ne se plaint ni de ses orteils ni de ses mollets, c'est seulement moi. J'ai épousé un superman.

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    2. Super drole Louise !! Mona

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  2. J'imagine que pendant cette longue marche il doit s'en dire des choses dans vos têtes. On lâche pas! Qui des deux a initié ce projet?

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  3. Oui Réjean les longues marches portent à beaucoup d'introspection. Dans notre couple, c'est moi qui a la fibre voyageuse et organisatrice. Par contre, Serge est toujours partant pour venir avec moi.

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  4. Patricia,tu envies l'allure juvénile de Serge...mais peu importe..Tu suis à ton rythme et tu réussis...Et puis tu as plus de temps pour "desfrutar"ce qui est autour de toi!!!
    Tu m'as amusée avec le terme de "virailler"moi j'aurais dit "tournicoter"!!Plein de bisous à vous 2. Martine

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  5. Martine, nous avons appris chacune un nouveau mot. J'aime bien "tournicoter"

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  6. Vous êtes pas mal courageux de marcher tant que ça! On est fiers de vous!
    TB

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    1. Je suis entierement d'accord avec Thierry. C'est certain que j'aurais appele le taxi. Mona

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  7. Mona, les taxis sont devenus nos amis. Tu verras en lisant les prochains articles.

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