Catherine et Hugues sont arrivés par
train samedi après-midi. Nous nous retrouvons près de la basilique, puis allons
à l’information touristique pour apprendre comment communiquer par téléphone avec
le mien du Portugal et celui de Catherine de la France.
C’est réussi, nous avons appris. En soirée,
nous allons souper au restaurant Ruas. Hugues et moi prenons du hake à la
plancha (sorte de poisson blanc) et c’était délicieux. Catherine prend des
calamars et Serge une salade.
Le serveur
ne semblait pas heureux de travailler ce soir-là mais heureusement ce n’était
pas lui qui cuisinait.
Dimanche matin, Catherine, Hugues et
Serge partent à pied, tandis que moi je prends un taxi qui me conduit 10
kilomètres plus loin. J’ai décidé de raccourcir ma journée de marche afin de
permettre à mes ampoules sous les orteils de guérir. J’ai acheté hier à la
pharmacie des pansements Compeed qui aident à la guérison et soulagent la
douleur.
Les marcheurs sont pressés ce matin,
probablement parce que c’est frisquet et venteux malgré le soleil, et ils me
dépassent rapidement. Les cyclistes du
dimanche filent à toute allure dans les sentiers et ils sont nombreux. Tout ce
beau monde parti, je marche seule dans la campagne à mon rythme.
 |
Serge aurait-il décidé de s'établir en Espagne? |
 |
Un magnifique ancien grenier à légumes |
 |
Beaucoup de cyclistes aujourd'hui |
En ce dimanche matin, plusieurs café-bars
sont fermés. C’est donc dans les boisés qu’on fait nos petits pipis. Au bout de
3 heures, je trouve enfin un café-bar ouvert, le O’Cubierto et je m’y arrête
une demi-heure pour reposer mes pieds. J’arrive à Caldas de Reis à 13h30 après avoir
parcouru 13 kilomètres en 4 heures de marche.
 |
Un café-bar fermé |
 |
Le Chemin se fait aussi à cheval |
 |
En arrivant à Caldas de Reis |
En attendant mes trois compères, je me
rends au Balneario Acuna pour me baigner dans leur piscine dont l’eau est à 30
degrés et je passe le reste de l’après-midi à lire autour de la piscine. Serge
et Hugues viennent me rejoindre vers 16h30 pour faire trempette eux aussi. C'est ici que nous aurions dû loger pour la nuit, et en plus ils ont un excellent restaurant.
 |
En attendant Serge, Catherine et Hugues, je me la coule douce |
Sur la recommandation du propriétaire
de la pension où nous logeons, nous allons souper au restaurant O Mueño.
Difficile de commander quelque chose car ils semblent être à court de presque
tout. Au bout d’une heure et demie d’attente
à manger du pain, le propriétaire nous apporte trois plats qu’on se
partage. Le propriétaire n’avait pas
noté le quatrième. Nous avions encore faim, alors nous nous arrêtons à une
pâtisserie pour acheter des desserts. Il
est 21h55 et elle ferme à 22h00. Nous emportons les pâtisseries et allons les manger
dans la cuisine de la pension. Les soirs se suivent et ne se ressemblent pas.
 |
En attendant nos plats, du pain, des pimientos et de la sangria |
 |
Dans la cuisine de la pension à manger nos desserts |
Un coucou très chaleureux à vous 4 qui avez bien de la chance de vous retrouver...Ensemble le chemin paraît plus facile, tout joyeux..Je reconnais les fameux Horreos(greniers)de la Galice...Bonne marche et que les ampoules s'envolent!!!à moins que ce soit un prétexte à farnienter!!!Bisous Martine
RépondreSupprimerMartine, il faudra que tu te laves la langue avec du savon pour expier ton péché de calomnie. Je suis une pèlerine qui gagne son ciel en marchant avec des cailloux dans ses souliers, de là les ampoules.
RépondreSupprimerNe t'en fait pas Pat, tout le monde compatis avec toi. fais attention à tes pieds, ils ont encore du chemin à parcourir. ta soeur
RépondreSupprimerMême avec le taxi pendant 10km il te restait 13? Eeekkk...bonne chose qu'il y avait une belle piscine en arrivant. Mona
RépondreSupprimer