samedi 25 mai 2019

24 mai - Pontevedra (23km/8h)

Nous partons dès 8h30 ce matin car la journée sera longue.  La ville de Redondela et sa banlieue étant assez étendue, nous prenons 45 minutes pour rejoindre le sentier dans la campagne.  Comme notre hôtel n’était pas directement sur le Chemin aux flèches jaunes, nous cherchons un peu notre route.  Heureusement une gentille dame nous fait des signes pour nous indiquer par où passer.

Dans les rues de Redondela, on se cherche

Serge s'est fait un ami, il nous accompagne sur le sentier

Ici débute la campagne
Après Cesantes, débute une montée de 153 mètres jusqu’à Alto da Lomba. Sur un sentier en forêt, nous entendons de la musique de cornemuse qui s’intensifie au fil de nos pas.  Au tournant du sentier, nous découvrons le musicien à la barbe blanche. Nous aurions aimé que sa musique nous accompagne sur plusieurs kilomètres. Un peu plus loin, une jolie vendeuse nous offre des fruits et des breuvages.  Elle nous raconte qu’elle écrit présentement un livre sur le Chemin et les pèlerins.  C’est sa façon de ramasser des fonds pour payer l’impression de son livre.

Le joueur de cornemuse

Une fruiterie bien garnie et un beau sourire
Nous entrons dans la ville d’Arcade par la route achalandée N-550 où camions et automobiles roulent à vive allure. Il nous a fallu la traverser à nos risques et péril car il n’y avait pas de passage de piétons. Nous quittons rapidement l’autoroute et rejoignons une rue secondaire. Nous sortons d’Arcade en empruntant le magnifique pont de pierres Sampaio qui enjambe la rivière Verdugo.

Non, ce n'est pas un maximum de 135 km/h à Arcade

Les camions déplacent beaucoup d'air en nous dépassant

Ouf! loin de l'autoroute

Le pont Sampaio sur la rivière Verdugo

Attention à tes orteils, Serge !
Nous débutons alors une deuxième montée vers Alto da Canicouva. Sur une longue distance, nous marchons sur un sentier de roches où des sources coulent. Mes pieds ont bien hâte qu’il se termine.  Nous arrivons finalement au hameau de Boullosa et entamons la descente vers Pontevedra.

Une autre montée après le pont

La dame arrose ses fleurs à chaque matin

Une autre montée difficile

Serge voudrait avoir un muret semblable à la maison
Il est maintenant 14h00 et nous avons faim.  Si nous ne trouvons pas bientôt un café bar, nous n’aurons pas d’autre choix que de manger la boîte de thon et le pain plat qui se trouvent dans mon sac à dos. Soudain à Vilaboa, nous voyons une affiche « Supermercado, café bar à 50 mètres vers la droite ».  Nous sommes sauvés.  Le café et la baguette jambon-fromage-tomate nous ont bien rempli le ventre.  A cet endroit nous rencontrons Anne et Didier avec qui nous échangeons des souvenirs de voyage. 

Un peu plus loin, nous choisissons de prendre le sentier qui longe la rivière Tomeza, même si celui-ci rallonge notre parcours d’un kilomètre.  C’est un sentier merveilleux, loin des bruits de la ville. Quelques marcheurs en profitent pour mettre les pieds à l’eau. Nous entrons ensuite dans la banlieue de Pontevedra et nous nous dirigeons vers la vieille ville où se trouve l’Hôtel Ruas où nous logerons pour deux jours.  Et oui, nous prenons congé de marche samedi. C’est aussi samedi que nos amis Catherine et Hugues viennent nous rejoindre pour continuer le Chemin.

Un passage surprenant

Par ici la flèche jaune

Il est venu de Vienne pour se tremper les pieds dans la rivière


Serge, as-tu vu ?
En soirée, nous retrouvons Anne et Didier au restaurant et apprenons à mieux nous connaître. Ce fut une brève rencontre mais très agréable

4 commentaires:

  1. La compagnie d'un chien nous y avons eu droit un jour...Il nous suivait comme si nous étions ses maîtres...Et en passant devant une ferme ouverte ce chien n'a rien trouvé de mieux que de tuer une poule en rien de temps!!Le fermier s'est mis en colère après nous qui ne savions pas tenir notre chien..On a été "sauvé" par un cantonnier qui connaissait le fautif fugueur...et ainsi le fermier s'est excusé!!OUF!!Bon camino!!!Et un bonjour chaleureux à Catherine et Hugues..Bisous Martine

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  2. Vive le cantonnier! Catherine dit que si tu ne viens pas nous rejoindre c'est parce qu'ils ne sont pas allés faire un pèlerinage à St-Thérèse de Lisieux qui est de chez eux. Des bisous de la part de Catherine et Hugues pour se faire pardonner.

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  3. la limite de vitesse était de 80km/h, le 135 km indiquait que vous étiez au 135ième km de la N-550. Ce fut une fort belle journée très diversifiée. moi aussi je préfère les chemins campagnards. ta soeur

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  4. Tu as raison Louise. Je fais la correction. Je trouvais pas extrême aussi cette vitesse.

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